Voici une maquette navale à priori facile car peu embrouillée de cordages qui découragent bon nombre de maquettistes, elle va demander un minimum d’organisation pour ne pas se priver d’accès à
l’apport de détails.
J’ai donc choisi de m’arrêter pour l’instant au montage des demi-coques et du plancher ceci pour pouvoir poser et peindre avec le plus réalisme possible et en toute simplicité l’essentiel de la
scène que je veux y faire figurer ainsi que les accessoires d’accastillage disposés ça et là meublant la maquette.
Je m’apprêtais à faire en premier un fond noir qu’aurait réalisé tout bon maquettiste mais, vu la texture et la couleur du plastique de moulage je me suis affranchi de cette étape.
J’ai opté pour un brun marron foncé que j’ai par des brossages successifs éclairci, puis foncé de nouveau avec du jus noir pour rehausser les interstices, je donnerai un
brossage au pastel gris clair qui doit augmenter les reliefs à la fin des manipulations.
Je suis à présent à la recherche de détails tels les tonneaux, futs, tas et amas de vêtements souvent de peaux animales, d’accessoires personnels ou collectifs essentiels de la vie de bord.
Pour toujours se poser les bonnes questions :
Si l’on est respectueux de la question humaine qu’en est-il des besoins essentiels de boire, manger, éliminer, se vêtir et se chauffer, se distraire, entretenir son hygiène, dormir, entretenir
ses croyances. La question essentielle du combat va à elle seule ajouter le maximum de détails mais n’en résout pas pour autant la question de l’existence sur un drakkar.
Quelle était la place des animaux à bord ?
Un ou des chevaux pouvaient-ils prendre place sur le navire, des poules auraient pu apporter des œufs pour un poids négligeable, moutons et chèvres apporteraient viande, fromage,
lait.
L’esprit de ce diorama
Bien souvent traité, le sujet mettant en scène un drakkar, des vikings l’a été avec de beaux résultats et ceci dans des échelles diverses.
J’ai au cours de mes recherches déniché des scènes sur internet et je vais essayer car cela est respectable de ne pas les imiter.
Il va donc falloir innover, exit un drakkar au port d’un village viking, exit la représentation d’une incursion en terre franque, j’ai donc du pousser un peu plus loin ma réflexion pour aboutir à
une idée.
A voile ou aux rames, en déplacement ou pas le drakkar offre déjà plusieurs alternatives…
De l’idée à la réalisation :
Bien souvent l’image qui nait lorsqu’on se représente un drakkar s’apparente comme nous l’avons souligné à un débarquement, c’est d’ailleurs cette idée qui est la plus largement traitée en
maquettisme.
Les déclinaisons ont aussi été abordées, débarquement et attaque en terre ennemie, débarquement de retour au village.
L’idée d’une navigation en haute mer par exemple reste quasiment toujours dans les cartons, non pas qu’elle ne soit pas attrayante mais le milieu marin inspire peu où sans doute mal à cause d’un
rendu difficile, la mer est un élément qui n'est pas si facile à bien reproduire, surtout au moment du moulage et de l'implantation du bateau à l'intérieur de vagues. Ce milieu mal connu à
pourtant ses attraits.
Les raisons de débarquer sont nombreuses et pourquoi ne pas vouloir évoquer tout simplement une halte ou un campement d’escale ? Le cabotage était tout simplement la manière de naviguer
viking et les escales quasiment obligées et ceci sur des sites conquis, sécurisés voire habituels. On a d’ailleurs parlé d’incursions systématiques et répétitives tant elles étaient faciles, la
peur qu’elles suscitaient était aussi bien entretenue et la venue d'un drakkar devenait synonyme de risque majeur et provoquait la panique.
Déplacer le sujet, « en lutte contre les sémaphores »
Les invasions normandes au même titre que les actes de piraterie vont pousser les méditerranéens à trouver des parades défensives et ceci de manière plus énergique que les continentaux englués
qu’ils sont aux querelles seigneuriales …
Si quelques trois siècles plus tard émergeront sous l’égide des penseurs italiens les tours dites « génoises » celles-ci sont déjà bien présentes dans tout le bassin méditerranéen bien
que ne jouissant pas originalement de la même approbation.
En règle générale, de construction fragile (bois essentiellement) les plus anciennes seront détruites par l’envahisseur qui ne bénéficie plus de l’effet de surprise.
D’abord construites en bois, la pierre leur sera vite préférée notamment en méditerranée où elle est omniprésente.
Plus facile à réparer et surtout plus difficile à détruire, leurs fondations reposent sur la roche et sur des points hauts.
Avant d’en venir au sujet, trouver des figurines:
Les figurines de vikings sont représentées notamment chez Zvesda mais pour cette fois je commencerai par fouiller dans le vrac afin de voir si quelques pièces moyennant une petite modification
pourraient faire l’affaire et la pêche est plutôt bonne.
Voici une idée des modifications à réaliser avec des pièces de provenance diverses
Cette figurine d'un guerrier dacien devient un viking grâce à quelques coups de cutter
Réaliser des boucliers:
Le bouclier viking est l'accessoire le plus visible et sera décliné de plusieurs manières avec des coloris aussi variés que possible. J'ai trouvé sur le net une planche de ces boucliers qui donne
une première somme de ces possibilités. A suivre...