« Que cette journée soit la votre et ne revenez vers moi que victorieux » ainsi s’adressa Edouard III à son fils Édouard de Woodstock que l’on nommera plus tard le prince Noir, cette appelation lui étant attribuée plusieurs décennies après sa mort ceci sans doute en référence au gisant le représentant à la cathédrale de Cantorbéry.
Si au cours de la bataille le prince noir envoie quérir du renfort auprès de son père, il ne recevra rien, Edouard III installé à l’aile gauche au moulin de Wadicourt n’entend pas agir.
Il laisse l’initiative de la défense à l’aile droite laquelle supporte tout le poids de l’assaut Français.
Les archers:
Ceux-ci sont entièrement peints , il ne leur manque que la couche de lavis que je vais leur appliquer. Un premier lavis marron foncé sera suivi après séchage d'un lavis noir plus ou moins gris. Je réfléchirai au collage des cordes à arcs, celà est à calculer en fonction du rendu global, cette opération risquant au final d'alourdir trop la tâche pour un résultat limité.
Il reste la peinture et le collage des semelles pour se débarasser des socles de nos figurines.
Le prince noir:
Il commande comme nous l'avons écrit l'aile droite de la ligne anglaise, se tiennent près de lui environs quatre à cinq cent chevaliers dont nous ne connaissons que quelques noms.
Combien même les connaitrions-nous, ces noms et blasons de seigneurs entourant Edouard de Woodstock ne répondent pas à un ordre de placement établi, il en résulte que la manière de les placer n'est que pure supposition.
La figurine zvesda est revue car son attitude n'est pas convenable en ce sens qu'elle devrait être en position d'attente et non pas de combat comme elle est moulée.
J'ai donc selectionné parmi les bannières des seigneurs connus pour leur participation à cette bataille, les plus représentatives, et j'ai reconstitué une partie de ligne de cavalerie lourde anglaise se tenant en arrière de ses archers.
La ligne de cavalerie Anglaise en cours de réalisation s'étoffe.
Pour amener un plus, des bannières et des couleurs:
Le moyen-âge est la période la plus prolifique en matière d'héraldique et il convient dans un sujet comme celui que nous traitons d'observer un respect d'autenticité. Il existe des sites pouvant vous fournir en haute qualité d'impression les emblèmes et insignes nécessaires et ce, quelle que soit l'époque de l'histoire qui vous intéresse.
J'ai ici simplement repris sur la toile les élèments qui m'intéressaient puisque rien n'est clairement défini, puis j'ai réalisé moi-même mes drapeaux, la qualité de mon imprimante me suffit et je n'ai eu qu'à passer un vernis mat sur ceux-ci pour bien fixer l'encre.
Modifier les chevaux:
Les chevaux livrés sur les grappes sont en général au trop ou au galop ce qui ne fait pas du tout notre affaire, il va donc falloir procéder à certaines modifications.
Trois solutions sont possibles, la plus simple si vous possédez des chevaux munis d'une robe de pavoisement comme c'est ici le cas.
Couper les pieds des chevaux percer sous la robe des trous et y refixer les pieds raccourcis de manière à obtenir un positionnement normal. Il faudra dans ce cas souvent ajouter un déplacement des jambes.
La seconde est l'enrobage du cheval avec un pavoisement, vous trouverez sur internet de nombreuses possibilités.
La dernière solution est le remplacement sur une base d'un cheval à l'arrêt comme sur notre photo, il y a un travail d'ajustage assez précis à ne pas louper.