Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 14:28

« Que cette journée soit la votre et ne revenez vers moi que victorieux » ainsi s’adressa Edouard III à son fils Édouard de Woodstock que l’on nommera plus tard le prince Noir, cette appelation lui étant attribuée plusieurs décennies après sa mort ceci sans doute en référence au gisant le représentant à la cathédrale de Cantorbéry.

 

Si au cours de la bataille le prince noir envoie quérir du renfort auprès de son père, il ne recevra rien, Edouard III installé à l’aile gauche au moulin de Wadicourt n’entend pas agir.

Il laisse l’initiative de la défense à l’aile droite laquelle supporte tout le poids de l’assaut Français.

 

Les archers:

Ceux-ci sont entièrement peints , il ne leur manque que la couche de lavis que je vais leur appliquer. Un premier lavis marron foncé sera suivi après séchage d'un lavis noir plus ou moins gris. Je réfléchirai au collage des cordes à arcs, celà est à calculer en fonction du rendu global, cette opération risquant au final d'alourdir trop la tâche pour un résultat limité.

Il reste la peinture et le collage des semelles pour se débarasser des socles de nos figurines.

bannieres2.jpg

IMG_2045.JPG

 

 

Le prince noir:

Il commande comme nous l'avons écrit l'aile droite de la ligne anglaise, se tiennent près de lui environs quatre à cinq cent chevaliers dont nous ne connaissons que quelques noms.

Combien même les connaitrions-nous, ces noms et blasons de seigneurs entourant Edouard de Woodstock ne répondent pas à un ordre de placement établi, il en résulte que la manière de les placer n'est que pure supposition.

La figurine zvesda est revue car son attitude n'est pas convenable en ce sens qu'elle devrait être en position d'attente et non pas de combat comme elle est moulée.

 

J'ai donc selectionné parmi les bannières des seigneurs connus pour leur participation à cette bataille, les plus représentatives, et j'ai reconstitué une partie de ligne de cavalerie lourde anglaise se tenant en arrière de ses archers.

bannieres3.jpg

IMG_2042.JPG

 

  IMG_2051.JPG

La ligne de cavalerie Anglaise en cours de réalisation s'étoffe.

 

Pour amener un plus, des bannières et des couleurs:

Le moyen-âge est la période la plus prolifique en matière d'héraldique et il convient dans un sujet comme celui que nous traitons d'observer un respect d'autenticité. Il existe des sites pouvant vous fournir en haute qualité d'impression les emblèmes et insignes nécessaires et ce, quelle que soit l'époque de l'histoire qui vous intéresse.

J'ai ici simplement repris sur la toile les élèments qui m'intéressaient puisque rien n'est clairement défini, puis j'ai réalisé moi-même mes drapeaux, la qualité de mon imprimante me suffit et je n'ai eu qu'à passer un vernis mat sur ceux-ci pour bien fixer l'encre.

 

Modifier les chevaux:

 

Les chevaux livrés sur les grappes sont en général au trop ou au galop ce qui ne fait pas du tout notre affaire, il va donc falloir procéder à certaines modifications.

Trois solutions sont possibles, la plus simple si vous possédez des chevaux munis d'une robe de pavoisement comme c'est ici le cas.

 

Couper les pieds des chevaux percer sous la robe des trous et y refixer les pieds raccourcis de manière à obtenir un positionnement normal. Il faudra dans ce cas souvent ajouter un déplacement des jambes.

La seconde est l'enrobage du cheval avec un pavoisement, vous trouverez sur internet de nombreuses possibilités.

bannières4

La dernière solution est le remplacement sur une base d'un cheval à l'arrêt comme sur notre photo, il y a un travail d'ajustage assez précis à ne pas louper. 

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 22:55

 Pour évoquer l'archerie

 

L’archerie est une longue tradition, elle subsiste encore aujourd’hui ne serait-ce que par nos jeux d’enfants qui n’a en effet jamais expérimenté la fabrication et l’utilisation d’un arc ?

Les clubs de tir sont très répandus et la technique bien que la technologie s’en soit mêlée, n’a guère changé.

 

Les arcs qu’employèrent les Anglais lors de la guerre de cent ans sont des arcs gallois, taillés dans de l’If, si leur portée peut dépasser 300 mètres, un tir normal est estimé entre 150 à 220 mètres.

La corde de chanvre ou de soie est cirée et donc prémunie contre la pluie.

Les flèches sont de plusieurs types, à empennages courts ou longs et leur poids détermine leur capacité de perforation.

Quelques 6000 à 7000 archers sont présents lors de la bataille de Crécy, ils ont une cadence de tir de l’ordre de 10 à 12 coups par minute de quoi déverser une pluie de fer sur l’adversaire.

 

 Evolution d'un diorama

 

IM0.jpg

 

IM3.jpg

 

IM2.jpg

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 21:26

Si vous passez par Crécy ou dans l’un des villages voisins, il y a deux choses dont on vous témoignera encore volontiers de nos jours sur la bataille …

La première est que le vent fait baisser les têtes, sifflant parfois dans les roseaux, il rappelle aux passants les volées de flèches meurtrières…

La seconde est que le sang coula tant, qu’un ruisseau mêlant le liquide des êtres s’est formé et coula plusieurs jours durant… 

 

Le lieu de la bataille :

 

Le plateau sur lequel se déroula la bataille est assez étendu pour qui n’est jamais venu sur-le-champ de bataille.

Une longue route la D938 venant par la D928 vous fait longer le sud d’Estrées lès Crécy puis passer devant la Croix du roi de Bohème, laquelle symbolise le lieu où tomba Jean 1er l’infortuné aveugle.

Vous vous tenez alors côté français, à près de deux milles mètres de la ligne des archers anglais, à la droite de laquelle commande le fils d’Edouard III, le prince noir.

Rien ne subsiste hormis ce monument, il est fort probable qu’une fosse commune renferma les restes brulés des victimes, celles-ci furent à l’évidence dépouillées de toutes richesses.  

 

  Réfléchir à la cohérence d’un champ de bataille :

 

 Le plateau (+ ou – 75 mètres d’altitude ) est de nos jours laminé par des années de labours, d’agriculture intensive et on peut tout à fait normalement imaginer qu’il fut tout autre à l’époque de la bataille.

La craie d’aujourd’hui a remplacé peu à peu ce qui fut sans doute une terre fertile, bien chargée en éléments, colorée d’un marron soutenu.

Ces terres se sont déplacées plus au sud au gré de la dénivellation, des intempéries et des retenues que forment çà et là les coteaux.

Il va très certainement de soi qu’aucune culture n’y trouva place bien que le lieu fut bien dégagé de toute haute végétation, quelques arbres peuplaient le lieu et la plaine d’aujourd’hui est a imaginer avec des arbres disséminés, on peut certainement penser aux peupliers communs et plus encore aux bouleaux.

Les herbes et la futaie clairsemée sont sans aucun doute la vraie végétation du champ de bataille de l’époque encore faut-il penser aux ravages que fait une armée occupée à se protéger de pieux de bois qu’il faut bien prélever.

Concernant les distances et l’évolution même de la bataille, les historiens n'en font jamais mention, ceci est à repenser sérieusement pour avoir une idée plus réelle de l’épicentre de la bataille.

Du contexte géographique pur, et compte tenu des capacités offensives des armes qu’elles soient arcs ou arbalètes, qu’enfin un orage aurait distendu les cordes de ces armes annihilant leur puissance comprimant d’autant plus les distances efficaces, on peut penser que le champ de bataille est limité sur une bande ne dépassant pas 600 mètres de profondeur.

La théorie tactique préconise que l’armée anglaise se tenait en ligne, qu’aucun mouvement de celle-ci n’est d’ailleurs relaté, celle-ci subit l’assaut d’arbalétriers puis d’une cavalerie suivie d’un contingent d’hommes à pieds formé de milices.

Ces paramètres pour qui voudrait rassembler sur un diorama la totalité du champ de bataille au 1/72 ramènerait à 8 mètres cette profondeur, la longueur matérialisée sur le terrain partant de Crécy d'une part à Wadicourt d'autre part, soit environ 2 km donc à peut près 26 mètres à l'échelle 1/72.

Une maquette de 8 m x 26 m contiendrait sans aucun doute plusieurs dizaines de milliers de figurines, voilà en quoi une vue d'un tel carnage ramenée à cette échelle ne laisserait personne indifférent.

C'est d'ailleurs tout l'attrait de cette échelle, si on pouvait (certains l'ont déjà réalisé) reconstituer le champ entier on comprendrait mieux certains mécanismes de foule et comment on en arrive à de tels carnages.

 

  Des pieux pour défense :

 

C’est au cours de leurs campagnes au nord de l’Angleterre que les armées y comprirent l’intérêt de ce moyen de défense.

La tactique est donc de faire face à une armée, par la tenue d’une ligne pourvue de tout ce qui permet l’arrêt brutal d’une charge de cavalerie en gardant les moyens de contre-attaquer.

Le film Braveheart illustre parfaitement cette tactique donnant la victoire à des écossais bien démunis mais déterminés face à une armée anglaise parfaitement équipée qui prendra une leçon dont elle tirera tous les enseignements.     

  

IMG_1989.jpg

 

Les pieux sont plantés sur le socle

IMG_1994.jpg

Vue du dénivelé et de la ligne de défense

 

IMG_1998.jpgArchers à poste derrière la ligne de pieux

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 13:59

En se déclarant roi de France et d’Angleterre, le jeune Edouard III jetait le gant à Philippe VI. Une lutte tragique, qui allait durer plus de cent ans, commençait envers la France et l’Angleterre (1337-1453).

 

En Angleterre, le service était obligatoire pour tout homme libre âgé de 16 à 60 ans. Comprenant peu de cavalerie, l’armée anglaise était dotée d’une infanterie nombreuse et très bien entrainée, dont la moitié était représentée par les meilleurs archers d’Europe…

 

Chez les Français, l’arbalète avait détrôné l’arc et l’introduction de contingents étrangers dans l’armée avait chassé toute solidarité et détruit l’unité.

 

Méthode de peinture :

 

plan-de-peinture2.jpg

 

Ici, j’ai travaillé par petites séries en composant d’abord des groupes de couleur.

 

Six teintes de base sont choisies et appliquées sans préoccupation de limites.

 

J’ai ensuite ajouté à toutes mes figurines les couleurs comme sur le plan de peinture en commençant par l’alu, chair, marron foncé, etc…

 

IMG 1981

Ce premier groupe a reçu les trois premières teintes plus la teinte de base propre à chaque figurine

 

C’est votre niveau de peintre qui devrait déterminer la qualité de cette réalisation, la finition par un lavis marron ou gris foncé, noir permettra de fondre vos teintes et de donner à l’ensemble une allure parfaite.

Partager cet article
Repost0
29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 21:06

La bataille de Crécy

 

S’il est une bataille peu commune parmi les quelques 20000 estimées en tant que batailles rangées, celle-ci aura eu la particularité d’offrir au plus démuni la victoire face au mieux nanti.

 

Cet épisode de la guerre de cent ans a de douloureux qu’il entame sérieusement la noblesse et la chevalerie Française.

Nombre de familles pleurent alors la perte au regret bien peu réconfortant du sacrifice inutile lié à la folie orgueilleuse d’une chevalerie bien peu éclairée.

 

C’est là le point faible de cette armée Française qui fit trembler pour une fois ces anglais bien peu surs d’eux mais dont l’essentiel atout sera à leur insu la discipline et cette incroyable cohésion.

 

Dire qu’ils ont tremblés est bien peu car ils auront cherché jusqu’à l’ultime possibilité les moyens de s’enfuir mais en ce matin du 26 aout 1347 leur course s’arrêta à Crécy.

 

Les anglais se retranchent d’abord dans le bourg mais craignent d’y subir le siège qui leur serait fatal. Edouar III décide alors d’étoffer ses positions et laisse penser aux Français qu’une garnison occupe le bourg et que s’y enfoncer serait signe de désastre, il dilate alors ses forces entre Crécy et Wadicourt. Ses chariot se tiennent ainsi en retrait des forces, organisés en point d’ultime résistance.

 

Le point crucial de la bataille sera la ligne Crécy Wadicourt lieu situé en plaine au dénivelé favorable à la défense que devront donc gravir les Français.

 

Ainsi ce 26 aout les armées anglaises et françaises prennent contact, de part et d’autre les préparatifs vont bon train à ceci près que les sires Anglais sont résolus à tenir malgré leurs moyens une ligne de défense exclusive.

 

Chez les Français le discourt est tout autre, on ne manque pas de souligner la faiblesse de l’adversaire qui paraît essoufflé, si bien qu’une confiance mal placée et bien trop présomptueuse s’impose.

 

Les éléments vont alors passer en faveur de l’adversaire, c’est ainsi que l’attaque française se déploie par l’intermédiaire des arbalétriers Génois. Ces mercenaires d’excellente valeur se trouvent confrontés à une situation ubuesque lancés qu’ils sont sous une pluie battante sans leur principal outil de défense qu’est le pavois. Ce bouclier de grande taille, véritable mur de protection qui leur permet à l’abri des flèches adverse de réarmer leur arbalète est resté dans les charriots loin derrière.

 

Alors qu’un soleil aveuglant se lève, débute la charge Française de même que commence sous une pluie de flèches anglaises, la retraite des arbalétriers Génois percés qu’ils sont de ces projectiles. Le champ de bataille brillant va voir la chevalerie française d’abord s’en prendre aux Génois qu’elle considère comme traîtresse et ainsi la piétine t-elle, pour forcer ensuite par une charge effrénée vers la ligne anglaise. A suivre….

 

Etat du projet :

 

Les archers seront ici placés en vedettes puisque notre projet s’oriente vers la représentation de la ligne d’archers Anglais à Crécy.

 

IMG_1971.JPG

 IMG_1975.JPG

 

 

Les boites offrant ces références sont nombreuses ainsi ai-je choisi de regrouper près de 80 archers venants de plusieurs boites de références. A suivre…

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 18:19

Le mythe soulevé

 

Les hussards ailés Polonais sont exceptionnels à plus d’un titre, s’ils sont d’abord  les utilisateurs d’une arme psychologique, armés et forgés à survivre sur un territoire au carrefour d’inspirations multiples, ils seront obligés pour qu’émerge la future nation polonaise d’unir les courants pour construire un idéal solide.

 

De ce compromis va naitre un peuple dont les qualités premières perceptibles seront l’acceptation de la rigueur, des conditions difficiles, du don de soi mais ce jusqu’à un certain point. Tout ceci est le fondement de tout vrai Polonais.

 

L’église en sera le fil conducteur et aujourd’hui encore si elle possède une telle influence c’est que les Polonais ont en eux cette vertu qu’est la reconnaissance. 

 

Leur charge est sans pareil, fidèles et soudés ces cavaliers émérites sont issus de ce que la Pologne a de mieux, ils sont l’élite de la noblesse et de la patrie.

Ils viendront jusqu’aux portes de Vienne en 1683 pour bouter hors d’Europe l’envahisseur ottoman.

Leurs ailes produisent un tel effet sonore que leurs charges en sont spectaculaires, c’est une arme psychologique terrifiante qu’utiliseront plusieurs siècles plus tard et sur des avions les envahisseurs allemands.

 

Du côté des maquettes : 

 

Les hussards ailés sont peu représentés, peut être parce que l’histoire Européenne ne leur a jusqu’à présent porté que peu d’attention ce qui ne veut pas dire pas d’intérêt.

 

Ils sont également issus de l’histoire essentiellement Polonaise aucun autre pays n’ayant à ma connaissance porté les ailes hussardes.

Pour trouver une correspondance voici un lien

http://www.plasticsoldierreview.com/Review.aspx?id=468

 

Tutorial pour la peinture des hussards ailés Polonais :

 

  • Pour rappeler les généralités qui sont toujours de règle si l’on veut effectuer une bonne peinture

 

1.      Lavage, rinçage et séchage des grappes avant toutes choses !!!

 

2.      J’ai apprêté ma grappe en noir mat

 

 

 Vous pouvez soit pulvériser en bombe noir si vous possédez le matériel, soit comme moi peindre au pinceau très gros les pièces qui nous intéressent avant peinture de détail.

 

grappe1polhuss.jpg

polhuss

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Premier essai

 

J'ai peint sans rechercher la perfection ce premier cavalier avec un fond noir sur lequel j'ai appliqué dans l'ordre de l'alumininium, du rouge, du bleu, du marron et de la couleur chair, j'ai terminé par le rehaussement en couleur laiton de chez testor.

 

IMG_1935.jpg

 

Partager cet article
Repost0
18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 19:37

La chevalerie de la renaissance subit une mutation profonde face à l’utilisation progressive de l’arme à feu. La lance pourtant arme de référence sera alors délaissée au profit du pistolet, c’est toute une tradition séculaire qui va perdre le monopole du port de la cuirasse, la façon de combattre est nouvelle, elle n’a plus rien en commun avec le moyen-âge.

 

L’armure constituait une marque propre de noblesse qui dévolue à la chevalerie était le reflet de sa condition, ses nombreux accessoires vont disparaître au premier rang desquels l’écu ou le bouclier traditionnel. Porteur des marques d'appartenance cet emblème disparait au même titre que les oriflammes et avec eux le chatoiement des couleurs. 

 IMG 1557

Cavalier suédois à l'approche de la formation sur laquelle il va faire feu

 

Deux types d’armures cohabiteront toutefois un certain temps, l’armure de chevalerie au sommet de sa perfection en terme de mobilité, de protection et de légèreté et l’armure de bataille fortement renforcée qui résiste aux armes à feu, moins élégante celle-ci délaisse les accessoires pour cause de poids.  

 

L’arme à feu, nouvelle sur les champs de bataille est désormais capable de percer les armures, c’est avec effroi que la noblesse comprend l’inutilité de l’armure telle qu’on la connaissait. Les premiers récits sont inacceptables, comment tant de gentilhommes ont pu tomber face à ces armes d’infidèles comme l’étoyent les arbalètes et les bombardes.

Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche fut d'ailleurs tué d’une salve d’arquebuse.

 

 

IMG 1556

 

A retenir cette célèbre phrase qu’un gentilhomme écrivain produisit …

« ils n’osaient pas coucher en joue, leurs bastons étant gros pétards courts, pesants et malaisés à manier, comme épais et trop renforcés qu’ils estoient, au prix de leurs balles fort mince plus assez que d’une pistolle où ils mectaient le feu avec la main, tournant en effroi et sursaut le visage d’un austre coté en arrière, avec par aventure plus de peur que ceux n’en devait avoir à qui le coup s’adressait, si que ceust été un bien grand malheur s’il eust donné, puisque la mire ne s’y adressoit point »

 

Ce dédain de à l’arme à feu bien qu’il fut tourné en dérision n’en était pas moins inutile.

 

IMG 1555

La marque Polonaise Morion produit ces figurines en métal blanc de la cavalerie Suédoise

 

 

Si par souci de sauvegarde des attributs, on utilise au mieux les propriétés des alliages, le poids associé devient alors un facteur incapacitant. L’armure parfaite, telle qu’on la désirait devient alors trop difficile à porter, les meilleurs artisans qu’ils soient Italiens, Espagnols et Français n’y pourront rien, si ceux-ci se tournent alors vers la fabrication de série afin d’équiper l’infanterie, la noblesse se voit parée pour un temps encore des plus belles armures sculptées et ornées de façon artistique, certaines nous sont parvenues telles les armures Maximiliennes, de François 1er, d’Henri II ainsi que de quelques autres visibles au musée de l’armée.

Au fil du temps disparaitront gantelets, cuissards, épaulières et autres brassards devenus superflus.

 

L’apparition des reitres : terme venant de reiter (cavalier en langue allemande)

Les reitres sont généralement des cavaliers roturiers mercenaires, agissant en bandes constituées, souvent à la solde du meilleur parti. Ces cavaliers équipés d’une épée viennent décharger leurs pistolets sur les formations avant de retraiter pour recharger leurs armes. Rompus au combat, ils étaient considérés comme une cavalerie lourde car ils portaient un casque reprenant la forme caractéristique de la bourguignotte et une cuirasse noircie au vernis.  

Partager cet article
Repost0
6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 22:10

Voici un coffret tombé à point, cette nouvelle référence Zvesda décidément bien inspiré offre un nouveau choix de figurines superbement bien moulées aux attitudes restreintes mais ne boudons pas là notre plaisir.

 

attack4

 

Les modifications possibles seront cette fois plus difficiles car sur 12 poses proposées 5 sont livrées à l’unité, elles concernent un chef ce qui est normal deux musiciens ce qui n’est pas pénalisant un hoplite mortellement blessé mais qui bizarement avait déjà été obtenu par modification grâce au contenu de la première boite zvesda greek infanterie. Un druide ou personnage assimilé complète cette série que l’on appellera unique.

Deux choses à noter la présence d’un animal ce qui n’est pas courant mais également d’un pâtre Grec livré en trois exemplaires.

 

attack1

                  Cet assyrien vu la violence du choc s'en trouve en lévitation la pique d'un hoplite devant lui

attac2

le mur grec trouve ici toute sa raison d'être

 

 

 

 

attack3

 


Ces pièces vont prendre place dès leur peinture achevée sur le diorama thermopyles en cours, le box art à ne pas s’y tromper entre bien dans ce cadre, cette illustration est de toute beauté dommage que notre coffret ai été déniché bien mal en point. A noter pour les amateurs d'histoire la parution de Prétorien n°18 traitant de la bataille de Counaxa. A suivre...

Partager cet article
Repost0
31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 11:57

 

L’esprit d’un diorama:

 

Sur figurines 3 d bien que certaines réalisations soient imaginées sans support d'image, il n’en demeure pas moins qu’un respect d’authenticité doit émerger.

 

dunes07

dunes25

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ici ce plateau montre une approche qui traduit bien les difficultés de cohérence d’une telle formation.

L’artillerie est à la peine alors que les piquiers du tercio s’en sortent bien on peut ainsi deviner qu’ils forment la colonne vertébrale de l’ensemble.

 

dunes37


Les arquebusiers et mousquetaires agissent plus librement, il n’y a pas encore de commandement de feu ce qui traduit une certaine individualité.

Ainsi peut-on imaginer à la bataille l’évolution de ces formations.

 

dunes28

 

La peinture :  La méthode de peinture sur grappe a donc été expérimentée mais elle a montré ses limites en ce sens que les points de coulées ou plutôt d’accroche sur la grappe deviennent vite source d’ennuis.

Après avoir appliqué les teintes de base (marron, rouge, alu, chair) j’ai simplement tout dégrappé pour terminer les passages en ayant préalablement refixé mes figurines sur un socle avec une simple aiguille.    

Partager cet article
Repost0
21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 23:08

L’ARTILLERIE

 

Au début du XVIIe siècle l’artillerie subit de sérieuses réformes, les conditions d'emploi sont optimisées, ainsi on définit mieux les calibres qui étaient innombrables à une normalité plus raisonnable de 4 ou 5 selon les pays.

 

IMDUNE3

 

Les affuts s’améliorent, les techniques de visée également et alors que le métier d’artilleur s’échafaude, les hommes qui arment et qui s’activent à ces pièces sont hautement considérés.

L’artillerie recueille sur les champs de bataille ses premières lettres de noblesse, les batailles commencent par un duel d’artillerie, démonstration de force indispensable et grand spectacle pyrotechnique à la fois destiné à impressionner l’adversaire.

L’aspect meurtrier n’émerge qu’en arrière plan si l’artillerie est d’abord largement utilisée pour assiéger les places fortes, les premiers essais en campagne en reviennent aux bombardes du moyen âge avec un effet plus psychologique que dangereux.

 

IMDUNE4

 

L’artillerie de campagne est donc bien présente durant la guerre de trente ans lors de ses déplacements en bataille il faut imaginer les difficultés à garder les alignements ceci étant du au terrain accidenté mais aussi aux pertes subies et à la nécessité constante de reformer les rangs.

 

IMDUNES

 

La marche en avant bien que lente était suivie tant bien que mal par l’artillerie chargée d’appuyer l’attaque.

Seules quelques pièces parvenaient difficilement à suivre le mouvement, l’approvisionnement nécessitait des efforts humains considérables.

L’avantage est donc à la défensive car l’artillerie n’est pas encore à l’aise pour s’intégrer au tercio, elle doit le précéder et ses hommes y trouver refuge lors des charges ennemies.

On verra ainsi parvenir des troupes au contact de l’ennemi sans aucun soutien d’artillerie et être décimées par les tirs de mitraille qu’utilise déjà l’artillerie sous forme de morceaux de fonte ou de métal.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Histoire, maquettes et figurines 1/72
  • : Ici la maquette au 1/72 est reine, cette échelle j'y suis fidèle depuis 35 ans. C'est par la figurine que nous traversons l'histoire des hommes. Les scènes ou dioramas rassemblés sur ce blog l'ont été après une étude sérieuse de chaque sujet, qui dira après que maquette et culture sont incompatibles?
  • Contact

Sites Amis