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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 08:52

Ce nouveau sujet époque Renaissance très en vogue chez les amateurs de wargames exploite les moules dédiés à cette période dont je vous propose ici l’étude à travers les marques les plus répandues Revell et Zvesda. Il va de soi que bien d’autres produits sont présents sur le marché avec des qualités de moulages et de gravures variables, notre choix s’est porté sur des figurines anatomiquement réalistes notre but n’étant pas orienté vers le jeu.

 

Ces boites se déclinent chez Revell d’une part en série infanterie, artillerie impériale du saint empire germanique et en infanterie et cavalerie suédoise d’autre part.

Chez Zvesda nous découvrirons la boite consacrée aux mousquetaires et piquiers autrichiens intéressante en raison du style de moulage séparé certaines figurines pouvant être constituées de trois parties.

 

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Des figurines très simples à peindre :

La seule véritable contrainte sera ici d’effectuer un travail de peinture simple mais organisé.

Nous utiliserons pour une plus grande efficacité et un travail plus rapide la méthode de peinture sur grappe justifiée par un moulage séparé des membres de certaines figurines.

Les grappes sont donc lavées au produit à vaisselle puis rincées et séchées tout ceci pour une adhérence parfaite de la peinture.

 

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Je vous conseillerai donc de travailler teinte après teinte en comparant chacune des grappes entre elles afin de vérifier si un oubli ne s’est pas produit. 

Peu de modifications :

Je n’ai vraiment et pour le plaisir personnel tenu à modifier que le seul porte étendard lequel est un repère sur le diorama de taille 27 x 24 cm .

Sans image imposée notre projet laisse libre cours à l’imagination je m’attacherai quand même par souci d’authenticité à respecter la trame d’utilisation des formations militaires en usage au XVII ème siècle, les tercios.

 

Les tercios :

 

Pour bien comprendre le mélange hétéroclite qui constitue cette formation appelée tercio il faut admettre l’introduction de l’arme à feu dans les rangs militaires. Cette nouvelle arme avec toute la lourdeur qui entoure son utilisation ne peut se suffire à elle-même devenant même un danger pour ses utilisateurs face à une charge de cavalerie par exemple.

C’est le temps passé à recharger l’arme entre deux coups de feu qui constitue déjà un facteur de vulnérabilité on ne peut en effet pas recharger une arme et se battre en même temps voilà bien d’où vient le danger.

L’arme à feu est d’abord utilisée à terre car on ne peut pas la recharger en chevauchant, pourtant cette manière de combattre consistant à charger, faire feu sur une troupe, s’éloigner et revenir pour tirer à nouveau avec une arme prête à fonctionner donnera naissance aux premiers dragons.

 

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 Il existera bien des charriots barricadés emportant des arquebusiers d’abord puis des mousquetaires ensuite portant le feu au cœur du dispositif ennemi mais cette manière de combattre trop suicidaire ne perdura pas.

L’arme à feu est lourde d’emploi on utilise donc un contingent de piquiers pour la garantir des charges de cavalerie et c’est ce subtil mélange que l’on dénomme tercio.

Ils sont donc à l’origine d’un contingent mixte opérant en parfaite harmonie les tercios Espagnols étant réputés les plus fiables car les plus disciplinés.

Ces formations vont donc tout au long de la guerre de trente ans parcourir l’Europe avec plus ou moins d’efficacité faisant au gré des batailles passer de victoire à défaite leurs utilisateurs.

La fin des tercios est sans doute due d’abord à l’emploi de plus en plus efficace de l’artillerie qui face à des masses compactes prélèvent leur moisson puis plus tard à l’amélioration constante des arquebuses et autres mousquets.      

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 21:27

L’édifice de l’ancienne église :


- Au cours des combats de Saint Privat celle-ci servit de lieu d’asile aux nombreux blessés et vit probablement se prodiguer nombre de soins. On a aucune peine à imaginer l’agitation qui devait y régner avec sans doute une tension supplémentaire liée aux bombardements responsables de la décision quelques années plus tard de sa démolition.

La façade dont nous connaissons l’aspect grâce à une vieille photographie est réalisée en plâtre que l’on a laissé sécher 2 heures avant d’en entamer la gravure.

Les ornements de porte réalisés à part et viendront s’y fixer après finition complète des maçonneries.

J’essaierai de donner à l’ensemble un rendu acceptable par une peinture inspirée des édifices actuels s’en rapprochant de par leur matériaux de construction et leur physionomie.

 

 

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Le mur extérieur droit :


- Rien de bien compliqué en soit puisqu’il est réalisé également en plâtre avec des imperfections conformes aux murs et ciments rencontrés en région lorraine lesquels donnent un fini particulièrement granuleux. Celui-ci profite d’une gravure des coups portés par les canons visibles sur la toile et copiés le plus précisément possible.

 

L’entrée du cimetière :


- La première partie est réalisée en polystirène expansé découpé au cutter. Les marches sont délimitées en fonction de l’espace disponible sur la plaquette et ne sont par conséquent pas rigoureusement représentées en terme de dimension et de nombre constitutif de marches.

 

st privat1A

 

 

Le mur d’enceinte gauche :


- C’est d’un point de vue personnel la partie à ne pas manquer de part sa constitution et l’allure générale qu’il donnera à l’ensemble de la scène.

Il vous sera présenté lors d’une prochaine page, à suivre donc...

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 12:01

La reconstitution

 

Le tableau d’Alphonse de Neuville exploite un angle inhabituel, la façade de l’église s’en trouve occultée est-ce volontairement ? Les églises possédant une telle maçonnerie sont nombreuses à l’époque et on pourrait pourquoi pas être tenté de relocaliser l’événement à loisir. Le choix du calvaire s’en trouve donc déterminant, il scelle l’endroit à perpétuité.

A propos d’église, celle de saint Privat fut reconstruite, j’ai omis de mentionner dans le précédent article qu’elle est visible sur les deux gravures montrant l’entrée du cimetière, la pointe du clocher se situe au dessus du toit de la bâtisse en fond et sur le côté gauche de ces images.

 

 

Les espaces sont comme dans toute œuvre comprimés et c’est le cas ici, après avoir recôté tout ce qui était possible il s’avère évident que la physionomie du cimetière n’est pas réellement respectée.

De Neuville interprète également le calvaire donnant à certains angles des effets subtilement prononcés. Les pans de voute prennent ainsi l’allure d’ailes menaçantes alors qu’elles sont d’une parfaite droiture dans la réalité. 

 

croquisn2.jpg

Des croquis sont tirés de chaque image, ils sont ensuite cotés et assemblés

 

L’occupation des sols est donc simulée grâce aux espaces occupés par chaque personnage, ceci permet une cotation approximative réalisée avec le tableau comme support dans un premier temps.

L’étude des photographies et gravures d’époque permet une cotation bien plus rigoureuse et une idée plus précise des maçonneries. L’église sera réalisée en copiant le plus précisément possible la seule image nous étant parvenue à ce jour. 

croquisn1.jpg

   Voici un assemblage d'images lequel même incomplet donne un aperçu intéressant


 

Il reste à déterminer l’allure générale du mur faisant office de fond et devant lequel se tiennent debout et dans l’attente de leur sort des soldats blessés. Il y a fort à parier que l’actuel mur est en tout point semblable à celui d’origine et c’est dans cet esprit que je l’interpréterai.

 

Les points restant en suspend seront traités les uns après les autres, après les conversions de côtes dues à l’échelle, je vais mouler les maçonneries que je présenterai dans le prochain article et jeter les bases du décor. La partie intéressant les maquettistes commence donc dès le prochain article …à suivre

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 21:14

Deuxième volet consacré à la période de la guerre de 1870

 

Dans ce blog figurine 3 D, je dévoile ma façon de travailler, c'est vrai que cette approche n'est pas la plus intéressante d'un point de vue maquettiste, mais si la démarche vous intéresse, elle vous apporte alors forcément un peu de culture. La recherche de simples pans de murs, n'est pas toujours simple et pourtant en démarrant de rien, l'aventure pour peu que l'on soit patient va forcément se révéler passionnante. Première pierre ce soir pour ce nouveau diorama, l'élaboration d'un simple dessin ce sera le plan de notre décor avant la copie 3D du tableau de ...de Neuville.

 

 

 Le cimetière de Saint Privat la Montagne (peinture huile 23,6 cm x 34,4cm) Alphonse de Neuville

 

Ce petit village ne compte guère qu'une cinquantaine de maisons alors qu'éclate la guerre franco prussienne et ses habitants ne se doutent pas qu'auront lieux sous leurs yeux des combat d'une rare férocité.

Alphonse de Neuville à travers sa toile raconte la fin tragique des derniers défenseurs du village de Saint Privat le 18 août 1870, cet événement selon les récits de l'époque marqua la fin de l’encerclement et le début du siège de Metz.

 

La scène volontairement  traitée en légère contre plongée fait émerger  les personnages alors que ceux-ci sont majoritairement blessés voire tués. Cette technique a pour but de glorifier les hommes, alors qu'il se devrait être lieu de refuge le cimetière représente ici un plateau de sacrifice sur lequel s'acharne la barbarie ennemie.

C'est donc l'idée de sacrilège qui émane principalement de cette toile.

De nombreux aspects sont subtilement mélangés tels la mort, la reddition, les maisons et un ciel en feu, la multitude des ennemis, le délabrement, la piété. La symbolique la plus forte nous est parvenue heureusement à ce jour, elle est traduite par cet escalier sous voute supportant un calvaire.

Profannant le lieu, un officier pourtant haut symbole de dignité et d'honneur fait feu de son arme sur un soldat levant les mains vers le ciel et vers la croix, voici comment est perçu l'ennemi en 1870, sans âme, irresponsable, froid et insensible. 

 

Du tableau d’Alphonse de Neuville et de sa représentation ne subsiste de nos jours que la porte du petit cimetière. Le temps a presque gommé l’endroit, la terre a engouffré jusqu’aux pierres, quelques croix, stèles et  petits monuments émergent toutefois de ce qui est aujourd’hui devenu un jardin.

A l’ancienne église rasée a succédé quelques centaines de mètres plus loin l’actuelle église bâtie en 1876.

 

Les documents décrivant la physionomie de ce lieu sujet de grands bouleversements sont peu nombreux, ils permettent quand même d'apréhender un peu mieux ce à quoi s'adossait le petit cimetière.

 

C'est un dessin qui va me permettre de jetter les bases d'un nouveau diorama, mais avant cela voyons un peu de ce dont on dispose..

 

Ci dessous

 

à gauche: une carte postale montrant l’ancienne église (après les combats d'août 1870 et sans doute peu avant sa destruction) La façade sera copiée et intégrée à notre diorama fixant ainsi une partie du fond.

 

à droite: la photocopie d’une ancienne carte montrant le porche (vers 1874 l’église en arrière n’existe plus) L'intérêt réside dans le fait que cette gravure montre bien les dégâts infligés aux murs.

 

Au milieu

 

à gauche: une esquisse d’Alphonse de Neuville issue d’un cahier de croquis (après les combats de St Privat) On peut penser que de Neuville copiait les lieux et y insérait une scène dont les personnages sont imaginés.

 

à droite: la photocopie d’une ancienne carte montrant le porche (vers 1900) A y regarder de plus près la partie situé à gauche semble réparée alors qu'à droite les maçons ont rétablit l'équilibre en harasant, rendant semblables les deux  côtés. 

 

En bas

 

Vues de l’endroit tel qu'il se présente aujourd'hui à gauche une vue de l'arrière qui laisse deviner la pente, à droite l'entrée pourvue de ses marches.

 

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 22:45

Voici en cours d'achèvement cet article consacré à un épisode de la guerre franco prussienne de 1870/71.

Présentée en exposition les 19 et 20 février celle-ci malgré le fait qu'elle ne soit pas terminée a fait brillé les yeux des enfants comme des grands.

Près de trente heures de finitions sont encore planifiées avant la photographie définitive.

Voici pour votre plaisir comme si vous y étiez, un retour rapide sur l'image d'origine et sa traduction provisoire en véritable 3D.

 buzenval-fin.jpg

un retour rapide sur l'image d'origine et sa traduction provisoire en 3D.  

 

défense de la porte de Longboyau

 

buzenval-fin2.jpg

 

 

La version définitive prochainement sur les pages du blog

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 17:12

Des figurines a trouver:

La guerre de 1870 est comme je l'ai cité plus haut plutôt mal représentée en matière de figurines, mais rien n'est jamais désespéré et les solutions existent heureusement. Voici ce qui peut être fait avec un peu de sens pratique.


Les figurines de base sont donc choisies chez Emhar le seul bémol est que le plastique de moulage est très dur. Les lames de rasoir vont donc être consommées en grande quantité pour réaliser des modifications. Les poses du fabricant sont assez figées et répétitives mais faute de merles…


Si vous souhaitez vous lancer de la même manière dans des modifications sachez que les bras munis d’épaulettes pourront être prélevés sur des figurines du premier empire.


renom14-18.jpgEMHA7211.jpg

 


J'ai déniché la boite HAT French WW1 early infantry autrement dit l'infanterie de début de guerre 1914-1918 laquelle portait à très peu de chose près le même uniforme que la précédente de 1870, un petit travail de peinture fera illusion.


il restera possible de translater des têtes ainsi que des équipements .

 


J’ai donc commencé à peupler ce qui deviendra vite impossible à atteindre c’est à dire le fond du diorama, il reçoit quelques figurines commandées par deux officiers bien visibles sur le tableau dont l’un est à cheval.


IMage-buzenval-02.jpg

 

 

L’attelage est toujours en cours et les choses prennent tournure.

La défense du portail est aussi en attente de personnages modifiés.

Il ne restera plus bientôt qu’a superdétailler tout l’ensemble en y greffant diverses petites pièces disséminées çà et là.

 

A suivre…

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 22:05

 

 C'est avec plaisir que je les publie pour tous les amoureux de ce film que je qualifierai d'exceptionnel ces modestes images, puissent-elles encore un instant vous faire replonger au coeur des années 60, j'aurai ainsi arraché au passé un petit peu de ce temps si précieux. Merci Roger pour votre sollicitation.

 

grandes-gueules03.jpg

 

 

 

 

grandes-gueules05.jpg

 

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  Voici trois vues en attendant les nouvelles car je dois ressortir de sa caisse la maquette afin d'effectuer de nouvelles prises, je ne peux pas y ajouter la bande son, dommage....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 19:37

La copie d’un tableau, dans le vif du sujet :

 

La pièce qui va naitre sous nos yeux n’est en fait que l’addition d’un certain nombre de petites maquettes lesquelles rassemblées sur un seul et même socle constituent un diorama.

 

Je vais procéder par étapes, comme si j’assemblais un puzzle je vais donc d’abord en démonter un certain nombre de morceaux.

 

Si nous décomposions notre tableau, celui-ci nous soumettrait une liste de tâches à résoudre plus ou moins complexes.

 

Je commence généralement par une partie simple que je ne finis pas tout de suite pour avoir un terrain de repli en cas de grosse difficulté, ici ce cheval mort et le fantassin gisant réservent un travail peu compliqué.

 part1.jpgpreposition-causualties.jpg

La première petite scène le cheval et le fantassin gisants

 

Je poursuis avec ce qui me donne le plus de plaisir à savoir les attelages et dans le cas qui nous intéresse le niveau est assez compliqué, il y a pratiquement tout à réaliser.

part5.jpgph05.jpg

 

La documentation :

Trois images sont trouvées sur internet elles seront suffisantes pour avoir une bonne idée des proportions et des particularités du caisson. Le canon est traité de la même manière, l'affut est russe et le tube est d'artillerie française d'empire, ces pièces proviennent de récupération.

 

 

La construction du caisson :

Il est simplement réalisé en pièces de cartes plastique, les roues seules proviennent d’un attelage de marque HAT.

Les chevaux proviennent de diverses références, l’important est qu’ils portent un harnachement  correct.

 

préposition train art

 

L'attelage une fois prépositionné occupe bien la place qui lui revient

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 15:27

Notre plaque a reçu un enduit très léger de plâtre appliqué au pinceau. Celui-ci une fois sec sera brossé avec des pastels pour les parties verticales, murs et piliers. Le sol et renduit avec de la colle puis saupoudré de divers sables et graviers tamisés afin d'obtenir la texture voulue. Les défauts et ils sont nombreux seront cachés avec de l'herbe.

IMG_1437.jpg

 

Notre porte de longboyau déja bien avancée et pourtant si loin du résultat final

 

porte-buzenval.jpg.jpg

 

 

Les figurines


Le choix de la guerre de 1870 s'avère difficile car les boites s'y rapportant ne sont pour l'instant pas légions.

La référence incontournable est celle d'emhar malgré une taille un peu élevée des figurines. Le soldat de 1870 comme celui de 14-18 n'est généralement pas de grande taille ici il faudra composer avec.

Pour tricher un peu des soldats de la guerre de sécession pourraient bien s'intégrer si leur peinture est réussie.

 

L'attelage

 

Il n'est pas encore trouvé à ce jour je m'orienterai sans doute vers du fait maison, la partie modification sera longuement commentée alors à vos cutters!!!

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 22:11

Cette appellation n'évoque plus grand chose aux Français d' aujourd'hui hormis aux riverains et aux connaisseurs de la guerre de 1870/1871 dite "franco- prussienne"

La mémoire de ces temps troublés reste gravée çà et là sur des monuments aux victimes de guerre, ceux ci sont souvent grandioses et résistent aux outrages du temps, leur construction est souvent faite en marbre ou en pierre grise baroque.

Les noms de nos rues, places et écoles qu'elles soient Jules Ferry, Gambetta ou Faidherbe illustrent bien l'oubli dans lequel a sombré tout un pan de l'histoire de notre pays car parmi ceux qui liront ces lignes combien les connaissent vraiment?

 

Le contexte

 

La guerre de 1870 sert de toile de fond à ce nouveau projet, et l'épisode visité se déroule durant le siège de Paris.

Ainsi cette porte dite "la porte de Longboyau" au château de Buzenval, le 21 octobre 1870 est le théâtre d'affrontements sanglants opposant territoriaux Français aux troupes bavaroise et prussiennes. Lors de ce combat on se fusille à bout portant à travers la grille de la porte. C'est un peintre célèbre Alphonse de Neuville (1836-1885) élève d'Eugène Delacroix (1798-1863) qui réalisera cette toile, qualifiée de chef d'oeuvre par ses  contemporains. Cette magistrale illustration rend hommage au courage des défenseurs de Paris.

Le support

Sur une plaque fabriquée par mon collègue et ami Réginald j'ai revu la topographie du lieu et recréé les murs du parc du château. La grille viendra s'y attacher après sa fabrication. 

 

 

Buzenval 01

 

 

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  • : Histoire, maquettes et figurines 1/72
  • : Ici la maquette au 1/72 est reine, cette échelle j'y suis fidèle depuis 35 ans. C'est par la figurine que nous traversons l'histoire des hommes. Les scènes ou dioramas rassemblés sur ce blog l'ont été après une étude sérieuse de chaque sujet, qui dira après que maquette et culture sont incompatibles?
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